Vive les vieux !

Pour mieux se comprendre, créons notre communauté!

L’Espoir!

Hier j’assistais à une rencontre pour les proche-aidants. Je m’identifie à ce groupe maintenant, même si pour moi aider mon proche est la normalité.

L’animatrice nous a fait réfléchir à différentes valeurs que nous pouvions avoir ou que nous désirions avoir… plusieurs thèmes intéressants : planification, confort, inspiration (créativité), perspicacité, que je considère avoir. Puis aussi, effort (physique dans mon cas), détachement que je recherche.       

Mais la valeur que je ne savais pas trop où mettre était « espoir ». Je ne la recherche pas, mais je ne l’ai pas non plus.

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La Famille

Il fut un temps où la famille prenait toute la place dans ma vie. À tel point qu’il ne restait plus beaucoup d’espace pour mes ami(e)s.

On chantonne à tue-tête que c’est le clan familial qui est le plus important dans la vie. J’y croyais fermement moi-même.

Était-ce la transmission des valeurs bien établies par mes parents? Ils m’avaient montré l’exemple avec la belle harmonie qui semblait être établi entre leurs frères et sœurs. C’était beau à voir et je croyais que c’était le chemin du bonheur.

J’y ai cru si longtemps que ça m’a même isolé un peu du reste du monde. S’il n’y avait eu mes collègues de travail que je côtoyais tous les jours, je ne sais pas si j’aurais cru à un monde parallèle.

J’étais ancrée dans cette vie familiale que mes parents m’avaient un peu imposée. Même si, en vieillissant, j’avais découvert que l’harmonie n’était pas parfaite dans leur clan familial eux-mêmes.

Étant l’aînée, j’ai dû, dès mon jeune âge, donné l’exemple, protégé mes frères et ma sœur plus jeunes. Ils ne me l’avaient pas demandé certes, c’était la règle à suivre pour être né la première dans cette famille tout à fait « fonctionnelle ». Je ne l’invente pas, si je l’oubliais, ma mère se faisait un devoir de me le rappeler. Elle m’implorait de tenir l’harmonie et de passer outre les offenses que je pouvais subir.

J’ai même imposé ces mêmes valeurs à mes enfants quand ils sont arrivés dans ma vie. Pour moi, ils étaient la continuité de cette sainte famille. Ils ne pouvaient que s’emboiter à l’intérieur, c’était la normalité. Ils ont perdu cette famille, en même temps que moi, ils ne le méritaient certainement pas.

J’ai donc longtemps fermé les yeux sur les chemins différents que ma fratrie suivait. Dans les réunions familiales, souvent organisées par moi-même, j’ai dû me rendre compte que des clans se formaient à l’intérieur. Nous nous distancions peu à peu, mais je m’accrochais.

Puis, il y eut une coupure radicale, exacerbé par cette foutue pandémie. Les chemins qui déjà s’étaient éparpillées, sont devenues encore plus éloignées. La coupure fut blessante. Cet amour profond que je portais, a eu une révélation… ce n’était pas réciproque, c’était à sens unique. Pire, on m’a fait comprendre qu’ils ne voulaient pas de moi dans leur vie.

Porté par le sentiment de responsabilité que mes parents m’avaient inculqué, je me suis accroché. Pour mieux tomber. Sans jamais perdre l’affection que je vouais à ma fratrie, j’ai juste compris que la relation était trop douloureuse.

Aujourd’hui, lorsque j’entends que la plus belle chose que la vie te donne, c’est la famille, j’ai de grand doute. À tous ceux qui y croient encore, je vous dis « bravo » et « chanceux ».

Plus on vieillit, plus on réalise qu’on est seul. Les parents partis, plus personne n’est là pour te soutenir. On accepte l’inévitable…

Les enfants sont devenus ma famille, ils vivent dans mon cœur, plus importants que quiconque au monde. Ils me le rendent bien, je suis choyée. Mais ils ont leur vie que je respecte même si je les sais à proximité s’il y a un besoin.

Et il y a les ami(e)s, qui sont devenus ma vraie famille, puisqu’on les choisit et qu’ils vivent la même chose que nous. Ils nous comprennent, nous supportent et nous aiment.

Pour le reste, je tente de me supporter moi-même et de bien vivre ma nouvelle solitude (soyons un peu ironique ici)!

L’écriture est une belle échappatoire d’ailleurs.

Et vous, comment va votre relation avec votre famille? On a tous nos hauts et nos bas, c’est certain. Mais votre famille prend-elle beaucoup de place dans votre vie? Les âmes sœurs, je sais que ça existe. Racontez-moi vos expériences là-dessus.

Les décisions!

Je suis l’aînée d’une famille de 4 enfants, on m’a donc appris très jeune à être responsable. C’est à la fois une tare et une qualité qui m’ont suivi toute ma vie.

De la responsabilisation découle, prendre des décisions. Toute ma vie, j’ai dû en prendre. J’ai l’habitude d’analyser profondément mes décisions mais parfois, il m’a fallu puiser dans mon expérience pour le faire parce que la rapidité s’imposait.

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Éphémère!     

Ce soir je caressais ma petite Daisy, chat Rex Cornish au tempérament à la fois affectueux et taquin, et je me disais que je pleurerais amèrement son départ, probablement prévu avant le mien. Même mon gros Liam qui vient régulièrement chercher sa dose d’affection, mais qui aura bientôt 11 ans, a lui-aussi une espérance de vie plus courte que la mienne. Mais bon, sait-on jamais!

Cette pensée m’a fait réaliser que l’éphémère de la vie est bien présent dans la mienne. Je ressentais l’ironique de la situation et ma capacité à ne plus m’apitoyer sur mon sort là-dessus.

N’est-ce pas une situation que nous vivons tous en vieillissant!

Après tout, le passé est rempli de ces moments où nous en avons vu passer.

Il y a l’enfance, généralement douce et sans soucis, où nos parents nous apportent la sécurité et l’affection nécessaire à notre bon développement. Puis l’adolescence, un peu turbulente et les soirées de neurasthénie sur notre vie compliquée (qui ne l’est pourtant pas).

Puis on rencontre l’amour et on pense que c’est pour la vie. Mais quelle vie? Après coup, on n’est plus très certain.

La carrière finit par prendre une place importante dans notre vie puisqu’il faut bien se donner une raison de vivre, mais surtout pour s’assurer de la survie de notre famille.

Car oui, nous mettons des enfants au monde et nous les regardons vivre, le coeur rempli d’amour, en essayant de reproduire les mêmes gestes que nos parents ont eu pour nous, ou même à l’inverse ne pas recopier leurs erreurs (selon nous).

Avec ou sans enfants, on a des projets, on fait des plans et on les met à exécution. On regarde ensuite le fruit de notre travail et on se réjouit de notre réussite ou on pleure notre échec.

Mais peu importe, tout cela passe. Car bientôt les enfants quittent la maison et font leur vie, les projets passent aux mains d’autres personnes qui les continuent ou les éteignent, les parents nous quittent pour un monde meilleur (on l’espère), l’amour s’éteint pour toutes sortes de raisons, la fratrie s’éparpille aux quatre vents, et on vieillit seul!

La seule certitude d’une sorte de permanence, c’est cette solitude qui nous accompagne tout au long de notre vie. On est toujours présent à nous-mêmes. Bien que la mort, ne sachant s’il y a un après, termine abruptement cette permanence.

Alors, en caressant ma petite ce soir, lovée sur mes genoux et me démontrant toute son affection, je me disais qu’elle aussi, je finirais par la perdre et que l’éphémère est bien la seule certitude que nous avons ici-bas.

J’avais un petit pincement au cœur en y pensant mais aussi une sorte de calme devant la fatalité de la vie.

Vieillir ensemble (par un humain)

Autrefois les gens se mariaient en se prêtant serment de vivre ensemble pour le reste de leur vie.

Ce ne fut pas toujours heureux… plusieurs ont lâcher-prise bien avant la fin de ce mandat.

Pour d’autres c’est la vie qui leur a fait lâcher-prise avant terme. Souvent c’est la maladie qui a brimé ce beau rêve.

Maman qui avait perdu l’homme de sa vie, celui à qui elle avait prêté serment, alors qu’il lui restait plusieurs années de vie devant elle encore, avait une frustration par rapport à ça. Elle me disait que ça n’avait pas été son choix de briser son serment. Elle était bien envieuse des couples qui fêtaient ensemble des cinquantièmes anniversaires de mariage par exemple.

L’autre jour, j’entendais la très belle chanson de Vincent Vallières « On va s’aimer encore ». C’est un hymne au « vieillir ensemble ». Beaucoup d’autres auteurs-poètes-chanteurs, ont élevé leur voix dans cette même idylle d’amour. C’est tellement beau, on voudrait tellement y croire.

Quelle jeune fille et sûrement quel jeune homme, n’a pas rêvé de trouver l’amour dans sa jeunesse et n’a pas visualiser une vie remplie d’amour où toutes les embûches se dépasseront à deux.

Mais la réalité est tout autre. Les soubresauts du quotidien ont tôt fait de rendre la vie amoureuse moins doucereuse que prévu. Le manque d’argent, les soucis par rapport au travail, aux enfants, à la famille, l’environnement, etc. rendent ce quotidien rempli d’anxiété. L’impatience s’installe, l’amour s’en va.

Ceux qui réussissent à passer au travers quand-même arrive blessé, endommagé dans leur amour. Les ailes des tourtereaux ont tôt fait de ne plus savoir voler.

Malgré tout, il existe encore des couples qui passent au travers tous ces méandres et gardent leur amour profond. Mais il y en a si peu que ça fait mentir les rêves des jeunes couples. C’est probablement pourquoi on est si ébloui quand on en croise.

Lorsque j’étais au cegep (il y a longtemps), on avait étudié un livre qui s’appelait « La Civilisation des loisirs ». On y prédisait (entre autres) que les couples vivraient ensemble par période de vie, mais pas toute la vie comme on le rêve encore. Quand je regarde notre société actuelle, je pense que cette prédiction s’est accomplie.

Lorsque j’ai rencontré le 2e homme de ma vie, je n’ai pas songé à la longévité de notre couple. Je vivais le moment présent, c’était bon, c’était rempli de chaleur humaine. J’étais sur un nuage de bonheur.

Les années ont passé, emportant avec elles la passion des premiers temps mais beaucoup d’affection s’est installée. La vie s’est organisée autour de notre quotidien, tant bien que mal. Comme tout le monde, il y a eu des hauts et des bas. Et nous avons passé au travers, même sans engagements (je l’ai tout de même demandé en mariage à 2 reprises et il a refusé).

Ce qui fait que nous ne vieillirons pas ensemble, c’est la maladie. Ce mot sacré qui gâche bien des vies de couple. Si la santé était restée présente, que serions-nous devenu? Je ne le saurai jamais. Actuellement, notre couple dessoudé, ressemble plus à une relation mère-fils. Mon affection pour lui est sincère, mais le partage du quotidien n’existe pratiquement plus. En même temps, faisons la part des choses, dans la relation d’un couple, il y a de la variété… on est toujours un peu le parent de son conjoint. Même mon homme a été très paternel avec moi par moments, et ce fut bon à vivre aussi.

Mais que le rêve reste… mes enfants sont en couple depuis de nombreuses années. Leur relation perdure malgré tous les aléas de la vie. Ils ont beaucoup de mérite. Je pense qu’il y a de l’espoir!

Vieillir ensemble

La beauté et les défis du parcours partagé

Vieillir ensemble, c’est traverser le temps main dans la main, bâtir des souvenirs inestimables, accepter la transformation continue de l’existence et de l’autre. C’est un voyage qui dépasse le simple partage d’un foyer ou d’habitudes ; il s’agit d’une aventure humaine où la complicité, l’écoute et la tendresse deviennent les piliers d’une relation qui évolue au fil des ans. À travers les saisons de la vie, vieillir ensemble révèle la force discrète des liens qui se tissent et se resserrent, face aux joies comme aux épreuves.

La construction d’une vie commune

Au début, tout est nouveauté : les premiers regards, les rires partagés, l’exploration des aspirations, des rêves et des valeurs. Vieillir ensemble nécessite d’abord de bâtir des fondations solides, portées par la confiance et le respect. Cette construction s’appuie sur la volonté de communiquer, de s’adapter et d’accueillir l’autre dans ses différences, ses envies, ses faiblesses et ses forces.

L’évolution d’un couple ou d’un groupe d’ami·e·s au fil du temps s’accompagne de moments de célébration et d’épreuves. Les étapes marquantes – déménagements, naissances, deuils, succès professionnels ou personnels – sont autant d’occasions de renforcer l’unité et d’apprendre à naviguer ensemble dans les eaux parfois tumultueuses de l’existence.

Les routines et les rituels de la vie à deux ou à plusieurs

Avec les années, s’établissent des routines rassurantes : le café du matin, le partage des tâches, les balades après le souper, les anniversaires célébrés de façon unique. Ces rituels créent une trame sur laquelle se dessine la vie commune, offrant stabilité et repères. Ils sont le socle sur lequel on peut s’appuyer lorsque les incertitudes surgissent ou que la santé vacille.

Mais vieillir ensemble signifie aussi injecter du neuf dans le quotidien, savoir se surprendre, garder vivante la curiosité envers l’autre et le monde. Les projets renouvelés – voyages, apprentissages, bénévolat, engagement communautaire – permettent de grandir côte à côte sans s’enliser dans la monotonie.

La gestion du changement et des difficultés

Aucun parcours partagé n’est exempt de défis : maladie, perte d’autonomie, questionnements sur l’avenir, crises existentielles ou financières. Vieillir ensemble, c’est apprendre à faire front commun, à s’épauler, à offrir soutien et réconfort dans les moments sombres. C’est accepter que l’autre puisse changer, que les corps s’altèrent, que les rythmes ralentissent, tout en préservant la dignité et l’intégrité de chacun·e.

Il arrive que les rôles s’inversent : celle ou celui qui était le pilier devient plus fragile, et vice versa. Ces périodes exigent une adaptation constante, une capacité à se remettre en question et à renouveler l’engagement envers le lien partagé. L’empathie, la patience et l’humour deviennent alors des alliés précieux.

Le sens de l’engagement dans la durée

Vieillir ensemble, c’est aussi faire le choix, jour après jour, d’honorer la promesse implicite de cheminer côte à côte. L’engagement n’est pas une contrainte, mais une liberté : celle d’être fidèle à soi-même et à l’autre, de s’entraider pour grandir, d’accepter la vulnérabilité qui accompagne l’âge.

Au fil des décennies, l’amour ou l’amitié évoluent. Ils prennent des formes plus subtiles, moins flamboyantes, mais plus profondes : une caresse silencieuse, un regard complice, une main tendue quand la fatigue se fait sentir, une parole réconfortante, la capacité de s’accommoder des différences et des petites manies. Ces gestes ordinaires deviennent extraordinaires par leur constance et leur sincérité.

La transmission et l’héritage

Vieillir ensemble, c’est aussi léguer un héritage invisible : celui d’une histoire commune, de valeurs partagées, d’un modèle de solidarité et de résilience. Les enfants, les petits-enfants, les proches sont témoins de cette alliance qui traverse le temps. Les souvenirs, les traditions, les anecdotes se transmettent et nourrissent les générations à venir.

C’est dans la transmission que s’exprime la puissance du lien : la capacité à inspirer, à offrir des repères, à donner du sens à la vie à travers le récit de ce qui a été vécu ensemble. Vieillir côte à côte, c’est enseigner la force du pardon, de la persévérance, de la bienveillance et du respect du rythme de chacun·e.

Vieillir ensemble dans la société contemporaine

Dans un monde où l’individualisme est souvent valorisé, choisir de vieillir ensemble constitue une forme de résistance douce. Les collectivités, les familles, les ami·e·s, les couples qui privilégient le partage et la solidarité contribuent à bâtir des communautés plus humaines, attentives aux besoins de chacune et chacun.

Les enjeux liés au vieillissement – solitude, précarité, accès aux soins, logement adapté, reconnaissance sociale – poussent à repenser les structures pour que vieillir ensemble soit non seulement possible, mais épanouissant. L’organisation d’activités intergénérationnelles, la création de milieux de vie où l’entraide est favorisée, le soutien aux proches aidant·e·s, sont des pistes pour valoriser le vieillir ensemble.

La beauté du chemin partagé

Vieillir ensemble, c’est célébrer la beauté du temps qui passe, la richesse du parcours commun, la joie simple d’être là pour l’autre. C’est accepter les rides comme les marques d’une histoire, les cheveux gris comme les témoins de la sagesse acquise, les silences comme les reflets de la compréhension profonde.

Dans la lumière dorée des années qui s’allongent, vieillir ensemble devient un art de vivre : celui d’accueillir chaque instant avec gratitude, de chérir la présence de l’autre, de cultiver la mémoire et la tendresse. Le plus grand cadeau, peut-être, demeure la certitude qu’aucune saison de la vie n’est banale lorsqu’elle est partagée.

Ainsi, vieillir ensemble n’est pas seulement une traversée du temps ; c’est une œuvre commune, un témoignage d’amour ou d’amitié, une promesse renouvelée à chaque jour. C’est une aventure à la fois ordinaire et extraordinaire, où se révèle la vraie grandeur de la condition humaine.

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Ce texte provient de l’Intelligence Artificielle, soit de Copilot de Microsoft (je travaille avec Word). Je suis très surprise de la qualité, c’est pourquoi je vous le partage. J’ai simplement écrit « Vieillir ensemble » et c’est ce qu’on m’a transmis.

C’est une bonne réflexion car je me préparais à écrire un texte sur ce sujet. J’y reviendrai sûrement à ma façon. Mais je voulais vous faire découvrir celui-ci, d’ici là!

La Télévision

Je suis une grande consommatrice d’émissions de télévision, du téléroman à des jeux questionnaires et même de téléréalité. J’aime tout ce qui est conçu ici principalement.

Je n’ouvre pas ma télévision dans la journée. Et lorsque je reçois des invités non plus, préférant être entièrement présente pour eux.

Mais le soir, lorsque je peux me déposer, devant mon écran, c’est avec bonheur que je retrouve mes amis de la télé. Ils viennent me saluer à leur façon et je me sens en communion avec eux.

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Les maisons de notre enfance!

Si votre enfance vous a laissé un très bon souvenir comme moi, je suis certaine que là où vous logiez avec vos parents, étaient un havre de joie et de paix.

Chaque fois que le frère de mon conjoint venait à Montréal, il ne manquait pas de partir en pèlerinage sur les chemins des différents endroits où ils avaient habité. Se remémorant au passage les bons et sûrement les moins bons moments. Mon conjoint a fait des séjours dans deux orphelinats sous un faux prétexte, l’un étant que son père était décédé et l’autre que sa mère était décédée. En fait, il était surtout l’enfant caché, l’enfant du péché, conçu avant le mariage de ses parents. Même si ses séjours en orphelinat ne sont pas ses meilleurs souvenirs, il aurait aimé revisiter les endroits où c’était situé.

Disons que depuis ma vie commune avec lui (36 ans), j’ai entendu très souvent les récits de ces différents endroits où il a séjourné… la rue St-Dominique en étant un incontournable. Il y a eu aussi la Petite Italie où il a vécu à quelques reprises et dont il avait gardé la recette d’une excellente sauce à spaghetti dont nous avons eu la chance de goûter à plusieurs reprises.

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70 ans et toutes mes dents!

Vous vous souvenez de cette expression? Il me semble que je l’ai entendu très souvent. J’avoue qu’à 70 ans, elle n’est plus tout à fait vraie dans mon cas. Il me manque quelques dents, gentiment remplacé par un dentier partiel.

Hé oui, on pourrait énumérer bien des morceaux remplacés ou absents dans ce corps vieillissant.

Je n’ai pas à me plaindre, dans l’ensemble mon corps, alourdi par les années qui passent, est tout de même bien conservé.

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Le droit des femmes

Aujourd’hui c’est le 8 mars, journée du droit des femmes. J’aime bien qu’on ait donné le vrai nom à cette journée, celle où les femmes se battent pour leurs droits depuis des décennies.

Mais tant de chemin reste à faire et parfois je crains qu’on fasse un pas de recul avec ce qui se passe dans le monde.

J’ai vu bien des progrès se produirent pourtant. Et je n’ai pu que constater celui que nos mères ont fait avant nous.

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VOUS

Maman nous a quitté. Je ne verrai plus son doux sourire. Je n’entendrai plus ses offres à manger quelque chose. Malgré mon diabète, elle continuait à m’offrir des desserts. C’était ma maman. Impossible de la faire assoir quand elle nous recevait.

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Combattre l’âgisme, un mot à la fois! par Louise Leduc, La Presse du 29 décembre 2024

Non, les personnes âgées ne jouent pas toutes au bingo, elles n’ont pas toutes les mains très veinées d’une personne de plus de 100 ans, et non, elles ne sont pas toutes des « boomers » privilégiés pleins aux as.

C’est à ce genre de cliché que l’Institut de la santé publique du Québec s’attaque dans son analyse récente intitulée Représentations des personnes vieillissantes et du vieillissement dans les médias écrits d’information.

Les médias écrits, c’est nous, entre autres. En cette fin d’année où l’heure est à l’introspection, fonçons, donc.

Le thème interpelle d’emblée une collègue qui plaide coupable d’un vieux péché, du temps où elle était jeune journaliste. Sa bourde : avoir qualifié de « vieillards » des personnes de 70 ans. Elle n’a jamais oublié la volée de bois vert qu’elle avait alors reçue des lecteurs !

Conseillère scientifique et auteure principale de l’étude de l’INSPQ, Salma Sahil a passé en revue une cinquantaine d’études du Canada (quotidiens du Québec inclus), des États-Unis, de la Finlande, de l’Allemagne, de la Nouvelle-Zélande, de l’Irlande, du Royaume-Uni et des Pays-Bas.

Résultat ? Les stéréotypes abondent. Les personnes âgées sont souvent représentées comme un tout, peut-on lire, l’expression « OK boomer » illustrant entre autres cette tendance à généraliser et uniformiser « toute une génération », peut-on lire dans l’étude.

Et les médias sont souvent plutôt prévisibles. « Des images et des photos représentant les personnes vieillissantes les montrent parfois seules ou dans des environnements médicaux. Les gros plans sur des mains ou des jambes ridées sont aussi privilégiés par les médias écrits afin de préserver l’anonymat ou pour des raisons éthiques. »

Mais ça fait beaucoup, beaucoup de mains !

Comme l’indique l’auteure Salma Sahil, les personnes âgées sont souvent dépeintes comme des personnes « vulnérables, isolées, moins productives, incompétentes et malades » : comme un fardeau pour leurs proches ou la société.

L’excès inverse

Salma Sahil relève que les médias tombent aussi régulièrement dans l’excès inverse.

Le recours à une exagération positive et irréaliste des personnes vieillissantes et du vieillissement « peut contribuer à perpétuer des perceptions erronées ou des attentes irréalistes quant au processus de vieillissement, l’expression “70 is the new 50” en étant un exemple », est-il écrit.

Autrement dit, ça se peut, multiplier les marathons après 80 ans et avoir une sexualité débridée. Mais c’est plus rare.

Selon l’INSPQ, « le vieillissement individuel devrait être abordé comme un processus qui diffère d’une personne à l’autre et qui amène son lot de possibilités, d’aspirations, d’expériences et de défis ».

« Le fait d’associer automatiquement le vieillissement à une période de déclin, de détérioration et de fragilité inévitables est une pratique à éviter. »

En entrevue avec Mme Sahil, on lui soumet qu’il est tout de même rare qu’on galope davantage à 85 ans qu’à 25 et qu’il faut bien appeler un chat un chat, non ?

Certes, mais l’important, à ses yeux, serait de présenter les personnes âgées pour ce qu’elles sont, c’est-à-dire « une population diversifiée ».

Dans le mot vieux, il y a le mot vie

Qu’en pense l’une de nos préférées, l’actrice Béatrice Picard, aujourd’hui âgée de 95 ans ? Quels conseils a-t-elle à nous donner sur notre couverture journalistique ?

En bonne ambassadrice des Petits Frères (qui a gommé « des pauvres » de son appellation il y a quelques années pour inclure toutes les personnes isolées), elle estime qu’il faut parler de la solitude puisqu’elle est si présente.

Au lieu de faire de la solitude un constat ou une fatalité, peut-être serait-il bon d’insister sur les façons de la prévenir, avance Mme Picard.

Bien sûr, un jour, les enfants partent de la maison, on prend sa retraite, le conjoint meurt. Mais il faut éviter à tout prix de se laisser abattre, « il faut faire les premiers pas », s’inscrire dans des cours, faire partie de clubs de lecture, garder un esprit curieux, insiste-t-elle.

Les articles sur les réalités que vivent les personnes âgées – la dégénérescence maculaire ou « l’importance de bouger quand on a de l’arthrite » – lui semblent aussi particulièrement d’intérêt.

Faut-il utiliser les mots « personnes âgées », « aînés » ou « personnes vieillissantes » ?

À la lecture de l’ouvrage 80-90-100 à l’heure ! 14 octogénaires et nonagénaires inspirants des collègues Judith Lachapelle et Alexandre Sirois1, force est de constater que les personnes âgées interviewées ne se formalisent pas des mots utilisés pour les décrire.

Béatrice Picard dit dans cet ouvrage n’avoir « aucune objection à ce qu’on me dise que je suis une vieille personne ».

« Mais si on emploie le mot “vieux”, il faut que ce soit toujours avec bienveillance et gentillesse. Car dans le mot “vieux”, il y a le mot “vie”. »

Les étapes de la vie!

Je suis dans une étape de ma vie, la dernière ou l’avant-dernière, je ne suis pas certaine. Seul l’avenir pourra me confirmer cela.

Aujourd’hui, je pensais à mes enfants. Ils sont tous les deux dans une étape de vie différente.

Mais ce qu’ils traversent me rappellent des moments heureux et moins heureux de ma vie.

Passons donc ces étapes.

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L’homme de ma vie!

En lisant ce titre, vous vous dites sûrement « oh, elle va nous parler d’amour ».

Je vais vous décevoir chers lecteurs, je vais plutôt vous parler de l’homme de ma vie, que j’ai cherché toute ma vie.

Comme beaucoup de femmes de ma génération, on a grandi dans l’espoir de trouver l’homme qui partagera notre vie, l’homme qui nous complètera, l’homme romantique mais aussi responsable qui acceptera de mettre le bonheur dans notre quotidien.

J’en ai tant rêvé.

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Vieillir (par Lise Gauthier)

Selon Larousse, vieillir c’est avancer en âge. 

Rien de grave, car à partir de cette définition, il est clair qu’on vieillit à chaque jour à partir de la naissance. 

Là où c’est plus préoccupant, c’est que la vieillesse est définie comme la dernière période de la vie, caractérisée par un ralentissement ou un affaiblissement des fonctions.  Pas réjouissant! 

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Les « Je t’aime! »         

Récemment ma petite-fille (jeune adulte) me faisait remarquer que je ne disais pas souvent « je t’aime ». C’était plein de bienveillance.

Elle m’a apporté une bonne réflexion sur le sujet. Rien de tel que les jeunes pour nous remettre en perspectives certains aspects de notre vie d’aînés.

Il m’est arrivé de porter un jugement sur les « je t’aime » que je vois distribué à toutes les vents. Je me suis même demandé, à l’occasion, s’ils étaient réellement sincères vu leur abondance.

Bien sûr, je ne doute aucunement de l’amour de ma petite-fille quand elle me le dit. Je sais que notre affection l’une pour l’autre est bien réelle.

Alors sa remarque m’a fait remettre en question mon jugement.

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La solitude ou l’isolement!

La solitude est mon lot. Quand on devient proche-aidante, elle devient peu à peu notre quotidien.

On pourrait croire que la solitude est un poids, pour moi ce n’est pas le cas. Ma solitude est remplie d’amour, de joie, de souvenirs éternels, de partage, de confidence.

Lorsque j’étais adolescente, j’étais une grande fan de Georges Moustaki et j’ai souvent fredonné sa chanson « Ma solitude ». Oui, pour moi, ma solitude est devenue une amie.

Je peux tout lui confier, je peux m’y blottir et sentir la tendresse qui en découle.

Mais si je peux aussi bien supporter ma solitude, c’est que j’évite aussi l’isolement.

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Le Respect!   

Ce petit mot tout simple semble bien disparu de nos vies quotidiennes. Bien sûr, c’est de mon éducation que j’en tire l’essence. Une éducation fortement inspirée des consignes que la religion catholique nous imposait dans ma jeunesse. Pourtant, j’en retire du positif.

Mais que veut dire exactement être respectueux?

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