
Hé oui, 2 ans que j’ai entrepris ce voyage d’écritures. Et pourtant, les sujets ne manquent pas. Mon objectif était de visualiser mon point de vue sur différents sujets ayant trait au vieillissement. Je suis très satisfaite d’avoir atteint cet objectif. Mieux, j’ai encore plusieurs ébauches de texte, à compléter, sur des sujets qui touchent toujours le vieillissement ou la réflexion d’une femme vieillissante.
Ma seule déception c’est que j’aurais aimé intégrer plus souvent les textes d’autres personnes sur des sujets tout aussi enrichissants. Et surtout avoir le point de vue d’une diversité de gens concernant l’avancée en âge et ses vécus.
Enfant, j’ai rêvé d’écrire. Ce fut ma passion à toutes les étapes de ma vie. Je me disais que le nom « Picotin » serait connu dans le monde entier grâce à mes écrits. Bon, c’était sûrement un peu utopique, mais il n’y a pas de mauvais rêve d’enfant. Qui sait, c’aurait pu arriver, mais il faut un peu de chances en plus du talent.
Le talent, est-ce que je l’avais? Je ne suis pas certaine. Je suis de la génération qui n’a pas appris à se mettre en valeur car c’était se vanter, un défaut éminemment mal vu à mon époque.
Je me suis toujours bien débrouillée en la matière, cela j’arrive à l’admettre. On m’a d’ailleurs souvent sollicité pour écrire des textes à différentes occasions. Ce devait sûrement être une preuve.
En 2012, j’ai pris ma retraite du domaine financier. Un milieu ou la littérature n’a pas beaucoup d’importance, sauf celle qui parle de finances évidemment. Les écrits doivent être réduits au minimum, le concis et le concret étant le mot d’ordre dans les couloirs des bureaux d’affaires.
Donc, en prenant ma retraite, j’étais enfin heureuse de pouvoir mettre à exécution mon rêve d’enfant… écrire. Rendrai-je mon nom de famille célèbre? J’avais un peu oublié cet objectif. Mais écrire, c’était ça LA réalisation.
J’ai bien cherché pour essayer de peaufiner ma prose, mais j’ai vite compris que des formations d’écriture c’était plutôt rare. La créativité et le talent naturel semblent être les seuls critères pour y arriver.
J’ai tout de même découvert qu’à l’Université du Troisième Âge, chapeauté par l’Université de Sherbrooke, on donnait un atelier pour écrire notre autobiographie. Je m’y suis inscrite et en septembre 2012, j’y ai fait mes premières rencontres d’écrivains et écrivaines. Bon, il y avait peu d’hommes mais au fil du temps, il y en eut un qui a eu l’heure de nous émouvoir avec ses textes. Sans oublier notre animateur, Donald Lanthier, qui a su donner une âme à ces rencontres.
Ma première séance m’a un peu déçue, je ne cherchais pas vraiment à écrire ma vie. Quelle importance avait-elle? Elle était banale et sans attrait me disais-je.
J’ai persévéré car dès le départ j’ai apprécié la lecture que les autres participants faisaient de leur propre texte. Et quelle surprise de découvrir autant de talents. Là, c’est vrai que j’ai commencé à comprendre que j’étais un grain de sable dans le monde de l’écriture.
J’ai voulu commencer en écrivant l’histoire de ma mère, toujours vivante, et qui a eu la générosité de me partager des pans de sa vie.
Puis j’ai bifurqué vers ma propre histoire, car l’histoire de ma mère se croisait avec la mienne finalement.
J’ai tout de même complété la biographie de maman durant la pandémie, c’était le moment idéal pour le faire. Je l’ai partagé en version PDF à la famille et aux amis qui en ont fait la demande. J’ai aussi, bien sûr, remis une copie papier à ma maman. L’édition d’un tel livre étant trop onéreuse à mes yeux pour le faire autrement. Je compte d’ailleurs faire la même chose avec mon livre quand je l’aurai terminé.
Car, ma persévérance aura porté ses fruits, ayant récemment complété l’écriture de mon autobiographie (j’en fais le montage présentement).
Je ne savais trop où m’arrêter. Après tout, notre vie ne se termine qu’à notre mort, et encore… Puis, j’ai suivi l’exemple d’une amie d’écriture qui a décidé d’arrêter son écriture au moment de la pandémie. Ce grand événement aura été pour tous un tournant dans notre histoire. J’ai trouvé que c’était une bonne idée.
Cela dit, je n’ai pas cessé d’écrire, ce blogue m’en donne toujours l’occasion. Ce que j’espère c’est que les partages éditoriaux de mes pensées et philosophies de vie, amènent son lot de discussion auprès de mes lecteurs.
Plus que jamais, je souhaite avoir vos commentaires sur les différents sujets que j’expose. Comment vivez-vous cet état de fait dans votre propre vie? Je pense qu’il est plus que jamais important que nous partagions entre nous, les aînés, nos propres idées. De plus, rien de mieux pour que notre entourage comprenne bien ce que l’on vit.
Je veux aussi m’adapter à notre époque. Écrire, ce n’est plus seulement sous forme de livre. On a tellement d’autres possibilités, donc celle de ce blogue. Je réalise donc mon rêve, en l’actualisant. Et je me promets de toujours chercher à m’adapter si la forme devait encore évoluer.
C’est donc dans le bonheur que je continuerai à écrire dans ce blogue… en espérant vous lire, que ce soit en commentaire ou en texte personnel!
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