
Oui, j’ai mis le mot « seul » au pluriel, car ce Noël, je le vis seule avec mon conjoint.
Je ne sais pas si je me suis tirée dans le pied comme on dit, car cette solitude, je l’ai instauré et accepté, il y a quelques années.
Je l’avais un peu oublié, car il y a eu une pandémie qui a contourné la situation, me donnant une autre explication à cette solitude. C’était la règle… donc je n’avais pas le choix.
Devant la multitude de complications qu’une réunion familiale apportait comme les visites dans les familles, surtout celles recomposées, les projets de voyage pendant les vacances de Noël, le peu d’engouement devant le vrai sens de la fête de Noël (pour moi, en tout cas), j’ai abdiqué et j’ai libéré tout le monde de cette corvée de Noël. J’ai vraiment eu l’impression de libérer mon monde même si je vois les questionnements dans leur regard maintenant.
Je me rends compte maintenant que c’est ainsi que je me suis retrouvée seule à aimer la fête de Noël. Revoir ses proches (enfin ceux de sa famille), s’échanger des cadeaux, manger de la bonne bouffe autour d’une table bien garnie, admirer les décorations de Noël, écouter de la musique de Noël.
Mais aussi aller à la messe et remercier pour tout ce que l’on a. Pour moi, cette tradition était primordiale mais je n’ai pas réussi à en transmettre l’importance.
Bien sûr, la foi est bien personnelle. Je suis ouverte à toute religion même si je suis restée attachée à la mienne. Car, pour moi, tant qu’une religion parle d’amour, elle en vaut la peine.
Il est vrai que la fête de Noël fut la fête de la lumière à l’origine. Ma religion (catholique) y a rattaché la naissance de Jésus, qui n’est sûrement pas né un 25 décembre, j’en conviens. Sa naissance est surtout une symbolique pour moi. Quoi de plus beau que la naissance d’un enfant! En soi, c’est un miracle à chaque fois qu’une mère met un enfant au monde. Alors j’aime bien qu’on ait rattaché la Fête de la Lumière à celle d’un enfant.
Un enfant apporte le renouveau, il met de la lumière dans nos vies.
Je suis choyée car j’ai mis deux enfants au monde et à leur tour, ils ont mis des enfants au monde. Donc la lumière se transmet de génération en génération, rien de plus merveilleux en cette vie.
Cela dit, je devrais voir tous mes enfants et mes petits-enfants, ainsi que leurs conjoints le 7 janvier prochain (oui, oui, comme dans la chanson « 23 décembre, salut ti-cul, on se r’verra le 7 janvier! ») où je fêterai Les Rois avec eux. Une nouvelle tradition que j’essaie d’instaurer avec eux. Ça me donne la chance de revoir mes enfants et leurs enfants, c’est magique et je les aime tant.
Alors en cette veille de Noël où je suis seule (à deux), je vous souhaite de trouver la lumière et que cette année 2023 soit le début d’un temps nouveau où brillera la vie et l’amour.
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