
Dans un récent article sur Facebook, Cora (de chez Cora Déjeuner) se demandait quel serait l’unique souvenir qu’on voulait apporter dans l’au-delà? Sa réflexion m’a amené à me poser la question à mon tour. Quel souvenir pouvait bien m’avoir rendu si heureuse que je ne pouvais m’en départir, même après ma mort.
Finalement, j’ai opté pour un souvenir qui m’avait procuré un bonheur intense, un sentiment si fort qu’on a l’impression que notre cœur va sortir de notre poitrine.
Il y a des moments importants dans notre vie, des moments que l’on ne saurait oublier, des moments qui nous ont apportés à la fois joie, crainte et parfois même tristesse. Par exemple, la naissance de mes enfants fut un moment de grande émotion, un sentiment d’accomplissement sublime devant la merveille de la vie qu’est une naissance. Mais les problèmes inhérents à une naissance, les inquiétudes que ça peut provoquer quand on est dans l’incertitude, vient un peu abîmer cet événement si intense. Je ne saurais apporter ce genre de souvenirs avec moi, sans en garder un petit trémolo dans la gorge.
J’ai donc fini par opter pour un souvenir où l’émotion fut intense, même si elle n’a pas duré. Je l’ai vécu à deux reprises dans ma vie. D’abord à 17 ans, puis à 34 ans. Mais c’est la même émotion, qui m’a fait dire la deuxième fois que je me sentais comme à mes 17 ans, alors que j’avais alors deux fois 17 ans.
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