Vive les vieux !

Pour mieux se comprendre, créons notre communauté!

Page 2 de 5

Transfuge de classe!

Je suis une transfuge de classe. Il y a en a plusieurs catégories et je suis assez unique en mon genre.

Je réalise qu’il y a plusieurs catégories car, chaque fois que je parle de ce sujet à des gens qui m’entourent, la plupart s’y reconnaissent. Je pense que nous sommes plusieurs de notre génération dans cette situation.

Pourtant, c’est moi qui ai eu une révélation en lisant « Rue Duplessis » de Jean-Philippe Pleau. Un excellent livre québécois dont j’ai terminé la lecture récemment. Bouquin que j’avais emprunté (et remis depuis) à ma bibliothèque municipale.

Lire la suite

La Peur

La peur fait-elle partie de votre vie?

Dans mon cas, elle prend toutes sortes de formes. Je sais qu’aujourd’hui, on donnerait plus le nom d’anxiété à mes peurs. Mais je préfère gardé le thème de la peur qui me semble moins dramatique et non irréversible.

Lire la suite

VivelesVieux.com a 2 ans!

Hé oui, 2 ans que j’ai entrepris ce voyage d’écritures. Et pourtant, les sujets ne manquent pas. Mon objectif était de visualiser mon point de vue sur différents sujets ayant trait au vieillissement. Je suis très satisfaite d’avoir atteint cet objectif. Mieux, j’ai encore plusieurs ébauches de texte, à compléter, sur des sujets qui touchent toujours le vieillissement ou la réflexion d’une femme vieillissante.

Ma seule déception c’est que j’aurais aimé intégrer plus souvent les textes d’autres personnes sur des sujets tout aussi enrichissants. Et surtout avoir le point de vue d’une diversité de gens concernant l’avancée en âge et ses vécus.

Lire la suite

69 ans!             

Hé oui, j’atteins cet âge vénérable en ce 22 mai 2024. Je commencerai donc ma 70e année par la suite, jusqu’à l’obtention de cet âge qui fera de moi une « aînée ». Car bien que je puisse avoir accès aux rentes gouvernementales depuis l’âge de 65 ans, le gouvernement nous a bien fait comprendre en 2020, pendant la pandémie, qu’être un aîné demandait le 70 ans réglementaire.

Mais qu’est-ce qu’être vieux? Car oui, je ne veux pas dissocier ce mot de mon vocabulaire, je ne le considère pas péjoratif, pas plus qu’être jeune.

Lire la suite

Les Écolos!    

Pour les gens de ma génération, le mot « écolos » n’existait pas vraiment. Ce qui ne veut pas dire que nous n’avons pas fait attention. À la lueur des changements de notre société, je constate souvent que nous l’étions probablement plus que la génération actuelle.

Pourtant, nous sommes accusés à tort, d’avoir contribué à cette détérioration de l’environnement. Il faut remettre les pendules à l’heure…

Dans ma jeunesse, maman cuisinait chaque jour pour ses quatre enfants et un mari. La bouffe était simple mais savait remplir nos estomacs. Des restes de table étaient toujours réutilisés pour faire autres choses. Et quand il y en avait trop, ça nourrissait le chat. Pas question d’acheter de la nourriture en canne pour eux.

Maman cousait la plupart de nos vêtements. Et de plus, on se repassait les vêtements… Assez chanceux, puisque nous étions deux filles et deux garçons. On aurait pu croire que j’étais privilégiée là-dessus puisque j’étais l’aînée, pourtant j’ai reçu en cadeau les vêtements de cousines plus âgées. Ce qui me faisait grand plaisir.

J’ai fait un peu la même chose quand j’ai eu mes enfants, j’ai partagé les vêtements de ma fille avec ma sœur pour sa fille plus jeune, et elle en a fait autant avec les vêtements de son fils pour mon fils plus jeune que le sien.

Moi-aussi j’ai cousu beaucoup de vêtements. Sans compter que j’ai appris à raccommoder et réparer ce qui s’abîmait. J’ai aussi tricoté et crocheté, une activité qui me détendait. Ces activités étaient très écologiques car j’arrivais à réutiliser de vieux vêtements, que je décousais et parfois détricotais! Sans compter la récupération de fermeture éclair et de boutons.

Plus tard, les ventes de garage et les friperies m’ont beaucoup aidé à avoir un style de vie confortable et surtout à offrir certains plaisirs à mes enfants.

Côté nourriture, j’ai cuisiné beaucoup aussi. Mon budget n’étant pas reluisant pour une grande partie de ma vie, il a fallu que je me débrouille souvent avec pas grand-chose. Mais je suis fière car mes enfants n’ont jamais manqué de rien. Et ils sont aujourd’hui bien débrouillards dans leur propre vie. Je prends un peu de crédit sur l’exemple que j’ai pu leur donner.

On buvait l’eau au verre, directement du robinet, au jour le jour. Pour les sorties au camping ou ailleurs, on utilisait les abreuvoirs, on apportait notre gourde réutilisable ou même un contenant plus gros spécialement conçu pour ça. Pas de bouteilles de plastique, ce n’était pas encore à la mode.

Chez-nous, il n’y avait qu’une seule voiture. Et c’est mon père qui la conduisait car il en avait besoin pour son travail. Une fois semaine, on devait la nettoyer et croyez-moi ce n’était pas une mince tâche car le métier de tireur de joints de mon père amenait son lot de poussières à l’intérieur, même si maman recouvrait les bancs d’une couverture.

À cette même époque, mon vélo était mon principal moyen de transport, une grande partie de l’année. Sinon, je marchais et/ou je prenais l’autobus. Je n’ai eu mon permis de conduire qu’à l’âge de 22 ans et encore, je ne pouvais m’en servir que lorsque mon conjoint n’avait pas besoin de son automobile. Ce n’est qu’à ma séparation du père de mes enfants, que j’ai dû me résoudre à utiliser régulièrement une automobile achetée peu de temps avant, une « Pony » de Hyundai. Son coût avait été un facteur décisif à l’achat, mais sa propulsion était tellement lente, qu’à la blague je disais 0/60 km en 1heure 30. Je l’ai tout de même gardé plus de cinq ans.

Il n’y avait qu’une seule télévision et un seul téléphone chez-nous, dans mon enfance. Quand je vois les quantités d’appareil de télévision et de téléphone cellulaire qui circulent, peu recyclables pour la plupart, aussi populaires chez les « écolos », est-ce vraiment bon pour l’environnement? (Cependant, je fais mon mea culpa là-dessus, car chez-nous il y a deux cellulaires et nous avons eu deux voitures durant longtemps, les moyens de transport étant difficile d’accès aux heures que nous devions nous rendre au travail)

Aussi, les sacs d’épicerie et de magasinage ont toujours servi à d’autres usages. Parfois, ils devenaient un sac pour la poubelle et parfois, c’était aussi une façon de transporter des utilités de toutes sortes. Aujourd’hui, le banc arrière de ma voiture est inondé de sacs de toutes sortes, que j’ai payé de ma poche pour la plupart, et qui viennent de différents commerces. J’ai changé de pharmacie l’an dernier, quand on m’a vu arrivé avec un sac de l’ancienne pharmacie, on s’est empressé de m’en donner un nouveau avec le bon logo où je faisais affaire dorénavant.

Que deviendrons ces sacs plus tard? Encore moins facile à la destruction.

Parlant de sacs, j’utilise presque toujours des sacs de papier pour les cadeaux. Je sais qu’ils seront recyclables dans leur fin de vie mais avant cela, ils auront transporté plusieurs cadeaux. La nouvelle mode plus écolo : le tissu pour envelopper les cadeaux. Plus écolo? Vraiment? Le tissu est peu recyclable à ma connaissance, contrairement à mes sacs cadeau. Sans compter, la saleté qu’il transporte, car à ma connaissance, ils ne sont pas lavés entre les changements. N’aurons-nous pas appris de cette pandémie que nous venons de traverser?

Alors quand quelqu’un me dit « je suis écolo », j’ai bien de la misère avec ça. Ça me sonne comme s’ils étaient supérieurs à moi, comme si j’étais une gaspilleuse ou pire une maltraitante de l’environnement. C’est très condescendant dans leur propos.

Certes notre génération a commis des erreurs. Mais ces erreurs me semblent bien minimes au regard de ce qui se fait maintenant. Et quand on nous prend de haut comme pour nous dire que nous avons détruit la planète, je trouve cela bien injuste.

Je fais ma part comme tous les gens de ma génération, je recycle (encore), je partage tout ce qui est recyclable, et ma poubelle est très légère en détritus. J’imprime le moins possible, je garde tout ce que je peux dans des fichiers. J’utilise plusieurs produits doux pour l’environnement. Je donne à des entreprises « connues », comme Renaissance, ce que je n’utilise plus. Et je partage avec mes proches et mes amis aussi le plus possible.

Les puristes « écolos » tenteront sûrement de me prouver que nous avons détruit la planète à notre façon. Des exemples, c’est assez facile à trouver, j’en conviens.

Mais c’est quoi être « écolo » finalement? Quelqu’un peut me donner une définition claire? Car, à ce que je vois autour de moi, malgré plein de bonnes intentions, le respect de l’environnement ne s’est pas amélioré, loin de là.

Dormir!

Dormir fait partie de nos vies, pour les uns c’est un embarras, pour les autres un plaisir! Mais peu importe notre sentiment envers cet état, c’est une nécessité pour le corps et si on l’oublie, il nous le rappelle à grand cri.

Je me faisais cette réflexion alors que j’étais en manque de sommeil ces jours-ci et que je rêvais d’une nuit pleine et entière en cela.

Juste de penser que je rejoindrais mon lit sous peu me remplissait de jouissance.

Lire la suite

VIEILLIR LÉGER

25 avril 2024 Auteure : Thérèse Parisien

JE VIS DANS LE DÉNI.  JE VIS MÊME TRÈS BIEN DANS LE DÉNI. J’EN FAIS UNE SPÉCIALITÉ. S’IL EXISTAIT UN DIPLÔME EN LA MATIÈRE, J’AURAIS UN DOCTORAT ÈS DÉNÉGATIONS.



Ça a toujours été. Je ne retiens que les couleurs pastel de la vie. J’affiche un optimisme délirant qui tape souvent sur les nerfs de ceux qui m’entourent. Je les vois agacés en levant les yeux au ciel. Je n’y peux rien, je suis comme ça. Pire encore: j’ai le sentiment d’avoir plus d’aptitudes que la moyenne des ours pour gérer l’anxiété de vieillir. Quand je leur dis ça, je les achève.

Pas que je vieillisse dans la perfection, loin de là, mais je m’efforce de le faire dans la légèreté. J’ai beau être dans la fleur de l’âge des trous de mémoire, des crisettes d’arthrose et des rides qui n’en finissent plus de se creuser, j’arrive encore à voir du beau chez moi: mes chevilles et mes mollets sont intacts. Fierté! Pour le reste, il n’y a pas lieu de se précipiter à la vente de garage!

Je me regarde vieillir de haut. La vue est plus belle. On voit moins les détails…

Lire la suite

Les Papillons!

Depuis plusieurs années, les papillons étaient devenus un symbole bien particulier pour moi. Ils représentaient le deuil.

J’en avais fait la découverte avec la lecture du livre autobiographique de Elizabeth Kübler-Ross, cette psychiatre suisse-américaine célèbre qui a effectué des recherches et a accompagné des gens vers la mort.

Sa découverte, en visitant les camps de concentration après la guerre, m’a beaucoup marquée. Sur les murs, avant d’entrer dans la chambre à gaz, était dessiné des milliers de papillon. Pour ces gens, se sachant condamné, ils évoquaient ainsi que le corps sort de son cocon pour devenir un papillon. C’était évidemment leur façon d’adoucir leurs derniers moments.

Je crois que, quoi que soit nos croyances religieuses, cela exprime une spiritualité très profonde.

Lire la suite

Le Sélection (Reader’s Digest)

J’ai reçu ce mois-ci mon dernier exemplaire de ce magazine légendaire. C’est étrange, j’aurais dû le savoir mais il semble que mon cerveau avait décidé de l’oublier. Un pan de ma vie qui se tourne certainement.

J’ai découvert cette revue grâce à mon papa. Et curieusement, la dernière parution sera celle d’avril, le mois de l’anniversaire de naissance de mon père.

Lorsque j’étais enfant, il le lisait religieusement. C’était la revue pour la salle de bain où il passait beaucoup de temps, pour le plus grand déplaisir de notre nez.

Lire la suite

La liberté!

En visionnant un documentaire sur les voies de la liberté (Les Grands Explorateurs), je suis restée perplexe devant le terme liberté.

Au fil de son périple, Mélusine Mallender qui réalisait et racontait son aventure, nous faisait découvrir différentes façons de vivre de femmes à travers le monde. Ce qui m’a impressionné, c’était la réponse à « qu’est-ce que la liberté? » qui était posé à ces femmes.

Lire la suite

Je suis une Boomer hippie!

Dans ma jeunesse, les années 60-70, deux groupes de jeunes se distinguaient, ce qu’on appelait les « hippies » et le groupe des « mod’s ».

Le premier groupe est très connu. Dans l’histoire qui ne se souvient pas de ces jeunes qui voulaient vivre librement, la génération « peace and love ». On dénonçait les valeurs qui avaient bercées notre enfance et celles de nos parents avant nous bien sûr, tout ce qui voulaient perpétuer leur mode de vie en particulier.

Pour les « mod’s » moins connus, peut-être n’était-ce qu’un groupe qui fréquentaient notre école secondaire car je n’ai jamais vu leur semblable ailleurs. Ceux-là, comme le nom l’indique, suivait la mode, aimait se vêtir de beaux atours, enfin ce qu’ils croyaient en être sûrement.

Lire la suite

Notre héritage!

Je suis une grande « fan » de biographie (et d’autobiographie). J’en lis régulièrement dès que j’en vois sortir sur le marché du livre.

Ces lectures sont parfois intéressantes, parfois surtout divertissantes. Je suppose qu’il y a en moi un brin de voyeurisme pour aimer autant ça. La grande amatrice de généalogie y trouve tout de même des histoires instructives.

Mais tout à coup, je me suis mise à penser, que laisserai-je en héritage lorsque je partirai? Quels moments forts de ma vie, ma descendance, se plaira à raconter? Est-ce que j’aurai même une vie après ma vie?

Lire la suite

Mes peines… d’amitié!

Les peines d’amour sont bien connues, elles font écrire de magnifiques textes de chansons, par exemple. Elles brisent le cœur… jusqu’à la prochaine rencontre d’amour.

J’en ai vécu, je connais, et je sais comme ce fut une épreuve dans ma vie.

On ne parle pas souvent, pourtant, des peines… d’amitié.

Lire la suite

J’haïs l’hiver!

Pour certains, la venue de l’hiver et de sa neige blanche est un moment précieux de bonheur. Les centres de ski attendent avec grand espoir ce temps de l’année où des gens aventureux viendront glisser sur leurs pentes enneigées.

Les jours de congé scolaire, les attractions touristiques hivernales déploient toute leur énergie pour attirer les enfants en manque d’activités, surtout devant les parents désemparés.

Pour ma part, l’hiver… je déteste! C’est un temps de l’année où je dois m’arrêter, me cloîtrer, pour n’en ressortir qu’avec des joues encore plus blanches, quelques mois plus tard.

Lire la suite

La Cigale et la Fourmi!

La Cigale, ayant chanté
Tout l’été,
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue :
Pas un seul petit morceau
De mouche ou de vermisseau.
Elle alla crier famine
Chez la Fourmi sa voisine…

Êtes-vous comme moi et avez appris par cœur cette fable de Lafontaine, dans votre jeunesse?

On nous la faisait répéter souvent selon mes souvenirs d’enfant. C’était une façon de nous communiquer que le sens de l’économie, du travail ardu devait être une priorité dans notre vie.

Lire la suite

Employée de la fonction publique!

On prévoit prochainement une grève des employés de la fonction publique. Et sans dénigrer leur travail, que j’admire au plus haut point, je veux souligner que j’en effectue une grande partie par moi-même.

Avec mon rôle de proche-aidante, je suis devenue une employée de la fonction publique.

Je remplace l’infirmière, la préposée, le concierge, le conseiller financier (et j’en passe) pour mon conjoint, ceux qui devraient venir à domicile pour l’aider.

Pourtant, je ne reçois aucune rémunération. Je pense sérieusement à créer un syndicat pour les proche-aidants. Difficile d’être plus mal traité que nous.

Lire la suite

La Maison de mon enfance

Nous avons tous une maison qui a marqué notre vie. Pour ma part, cette maison fut celle de la rue Desautels à St-Hubert. J’y ai emménagé avec ma famille lorsque j’avais 3 ans. Cette maison était sur la rue Balmoral, mais a changé de nom pour la rue Desautels peu après notre arrivée. J’y ai vécu jusqu’à mes 19 ans. 

À ma naissance, mes parents habitaient la ville de Lachine où deux des frères de mon père les avaient invités à venir y vivre, garantissant un emploi à mon père. Mon frère Serge y est né lui-aussi. Par la suite, mes parents ont encore déménagé, à St-Henri cette fois.

J’ai peu de souvenirs de ces endroits, il va de soi, j’étais si jeune. Sauf un rêve étrange, qui m’a marqué sûrement pour que je m’en souvienne. Un robot, comme ceux que l’on voyait dans mon enfance, avec une tête carrée, marchait dans le couloir du logement à St-Henri. J’ai donc en tête toutes les divisions de ce logement que je revois clairement. Ça a dû être terrifiant pour l’enfant que j’étais, mais ça m’a donné cette mémoire comme cadeau.  

Mais la maison qui a marqué ma vie de jeunesse, est sans nul doute celle de la rue Desautels à St-Hubert, devenue une agglomération de la ville de Longueuil maintenant.

Mon oncle avait fait déménager cette maison, qui venait d’un autre secteur de la ville de St-Hubert, là où se trouve l’aéroport maintenant, près de la gare de St-Hubert. C’étaient une maison pour les chefs militaires à l’origine, m’a-t-on dit.

On nous a raconté que dans le grenier se tenait un tripot où on jouait à la « barbotte ».[1]

Cette maison avait donc déjà une histoire avant que nous y arrivions.

Et après, on y a ajouté notre histoire qui s’est déroulée sur plusieurs générations.

Lire la suite

Le grand Écart! 

Vous avez déjà fait le grand écart? Moi, je n’ai jamais été assez souple pour y arriver, même dans ma jeunesse.

Cependant, lorsque j’ai rencontré mon conjoint, lui à 47 ans et moi à 34 ans, l’écart d’âge ne m’a pas arrêté pour poursuivre notre relation. Après tout, ça ne changeait pas grand-chose puisque l’amour n’a pas d’âge n’est-ce pas!

Lire la suite
« Articles précédents Articles plus récents »

© 2025 Vive les vieux !

Thème par Anders NorenHaut ↑