La solitude ou l’isolement!

La solitude est mon lot. Quand on devient proche-aidante, elle devient peu à peu notre quotidien.

On pourrait croire que la solitude est un poids, pour moi ce n’est pas le cas. Ma solitude est remplie d’amour, de joie, de souvenirs éternels, de partage, de confidence.

Lorsque j’étais adolescente, j’étais une grande fan de Georges Moustaki et j’ai souvent fredonné sa chanson « Ma solitude ». Oui, pour moi, ma solitude est devenue une amie.

Je peux tout lui confier, je peux m’y blottir et sentir la tendresse qui en découle.

Mais si je peux aussi bien supporter ma solitude, c’est que j’évite aussi l’isolement.

J’ai des amis, des enfants formidables, un frère toujours présent, je ne m’isole pas.

Il y a eu beaucoup d’isolements pendant la pandémie par exemple. Et ce n’était pas un choix pour les gens en résidences (CHSLD, RI et RPA). Non plus que pour les gens isolés dans leur demeure. Et c’est vrai que ça a fait beaucoup de dommage.

Dans mon cas, même isolée avec mon conjoint, dans cette période intense de la pandémie, j’ai trouvé à contrer l’isolement. Mon ordinateur m’y a beaucoup aidé, avec les gens qui y étaient attachés au bout de mes doigts.

Si parfois la solitude prend trop de place, je fais l’effort de la délaisser un peu et de participer à des activités qui remplissent ma vie de complicités.

Car l’humain a besoin d’une communauté à ses côtés et c’est ainsi que je peux passer au travers de certains moments creux.

Je vous en souhaite tout autant… faire la différence entre la solitude et l’isolement!